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Hermitage I

Mai 2017, Autreches.
Artistes en résidences :

Julien Bouley
François Compagnon

Galane Crosaz-Blanc

Jean-Baptiste Fayol

Fabien Guillermont

Clément Pelabon
Mischa Sanders

Thomas Vinck
Elsa Welfelé

Immergé au sein de ces 30 hectares, chaque artiste avec sa singularité explore les différentes visions d’un lieu qui grandit et se transforme. Un retour aux sources durant deux semaines de résidence où l’imaginaire côtoie la recherche et les expérimentations des différents acteurs de l’Hermitage.
Le Lab’ HERMITAGE est une initiative citoyenne qui vise à reprendre une propriété de 30 ha dans l’Oise pour en faire un laboratoire d’initiatives citoyennes autour de 4 axes: La transition énergétique autour des 20 bâtiments de la propriété, l’agroécologie sur 4 ha de terres cultivables, les nouvelles technologies et le vivre ensemble.
Les oeuvres réalisées sur place sont disséminées dans les 25 ha de bois du territoire, offrant à tous les promeneurs-visiteurs curieux, une balade culturelle en plein air.

Julien Bouley

Passage à niveau entre le confort et l'inconfort, mon travail présente des objets et des forcings de situations résultant d'un processus d'adaptation (en fonction de l'endroit, des dispositions, du temps, des possibilités). Chacun s'accommodant à sa manière d'une situation de par ses propres réflexes, ce sont les similitudes et les différences observées qui animent cette recherche de réactions, qu'individuellement l'homme bardera de barrières ou de laisser-passer.

François Compagnon

Recalé ou décalé, Francois Compagnon joue volontairement des codes et mythes populaires pour les détourner ou les accentuer face à une morale collective et oppressante. Peintre, céramiste, sculpteur, François Compagnon traverse l’art contemporain comme l’artisanat en y laissant sa trace.

Galane Crosaz-Blanc et Mischa Sanders

Galane Crosaz-Blanc
Galane est une aventurière. Pas besoin de café, elle ne tient déjà pas en place. C'est cette volonté de découverte qui guide l'ensemble de sa recherche. Elle provoque une rencontre. Celle de l'autre qui va la guider dans son processus de création. Celle de la matière et de l'oeuvre bien évidemment. Mais aussi celle avec le public. On pourrait évoquer l'envie centrale de "partage" lorsque l'on regarde son travail.
Mischa Sanders
Les éléments naturels ou les matières premières sont au coeur des recherches et des oeuvres de Mischa Sanders. La jeune artiste inspirée aussi bien des écrits de Gaston Bachelard que d'Hubert Reeves modifie notre perception des matières et nous projette dans un monde de rêveries primitives universelles. Sont convoqués nos rapports à la nature, à l'histoire, aux sciences comme au chamanisme, à la vision de soi et celle des autres.

Jean-Baptiste Fayol

Convaincu que l’art ne doit pas être le support d'une uniformisation mais tendre vers une pensée divergente, Jean-Baptiste Fayol propose un travail minimal et intime. Il se sert de ses doutes et incompréhensions dans son processus de création pour tenter d'y apporter au travers de sa pratique artistique une forme de réponse, ou mieux les apprivoiser. Laissant place dans sa démarche à une forme d'aléa ou de maladresse, l'oeuvre met en avant les parts d'inconscience et de hasard qui régissent nos actions et notre monde.

Fabien Guillermont

Le travail récent de Fabien Guillermont se concentre plus sur la partie documentaire. Il offre une approche poétique de sujets sociaux, prenant le parti de raconter l'histoire au travers de détails, de personnes en marge ou en plaçant au premier plan l'environnement. C'est un choix que l'on retrouve dans ses différentes pratiques artistiques, où il transpose des objets communs où anodins en symboles, devenant objets de dialogue. Manière de détourner l'anthropocentrisme, porter un regard plus large, contextualiser nos gestes et nos choix, mais toujours finir par parler du Nous. 

Clément Pélabon

Clément Pélabon est un jeune artiste originaire de Calais et diplômé de L’École Supérieur d’Art Dunkerque-Tourcoing. Touche à tout, il se distingue aussi bien dans les jeux d’acteur que ceux de la sculpture, de l’installation. C’est en quelques sortes une poésie du foutoir, chercheur de trésor, amassant des matériaux de récupération, déterrant des arbres avec soin, ramassant le long de la côte et assemblant des kilomètres de fil ramassé le long de la côte.  Malgré une esthétique brute, le travail de cet artiste bricoleur est minutieux, ne laissant jamais le spectateur indifférent par sa grivoiserie.

Thomas Vinck

<< Il me paraît indispensable d'être un corps résistant, laissant des traces d'actes clandestins. Je m’attarde sur « l'acte de faire », formalisant mes idées avec les moyens du bord. Je recherche par le geste artistique la forme qui offrira une solution poétique, questionnant sur notre place, notre engagement afin d'imaginer nos alternatives pour alimenter notre contestation. La posture du nomade me permet d'aborder un village monde chamboulé par les crises migratoires, de cerner la réalité administrative du mouvement humain. >>

Elsa Welfelé

Elsa Welfelé est une jeune artiste. C’est par le son, comme médium de prédilection, que son travail émerge. En effet, portant intérêt à la création sonore et l’histoire de la musique dans l’art, ainsi qu’à l’importance de la parole dans nos sociétés contemporaines, elle exploite le son sous toutes ses formes. Fictions, archives, documentaires radiophoniques, installations, sculptures ou performances sonores.
Son travail provoque la résurgence de ce qui est habituellement tu, de ce qu’on n’entend pas. Que ce soit l’indicible secret, l’insignifiant, le rendu banal du quotidien ou encore l’inaudible. Donner à entendre pour créer du lien.
ARMOIREElsa Welfele
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BORDONUSElsa Welfele
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