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La Baraque, 2018

Aout 2018, Les Premiers Sapins.
Artistes en résidences :

Mélissa Didier

Maureen Colomar

Thomas Vinck

Elsa Welfelé

L'idée du projet de résidence c'est d'inviter des artistes dans un lieu pour qu'ils rencontrent ses habitants et découvrent le paysage et ses alentours, ainsi que la culture, les habitudes, et les besoins locaux.

L'artiste doit dans un premier temps s'imprégner des lieux pour pouvoir retranscrire son expérience à travers son oeuvre. Il doit être à l'écoute des habitants et au fur et à mesure créé un lien, travailler avec eux. Les organisateurs de la résidence contactent notamment différents artisans locaux pour leur proposer de collaborer à la création d'une oeuvre qui sera montrée, exposée lors d'un événement de fin de résidence, le vernissage. En fonction de chaque projet, l'artiste est amené à rencontrer des personnes qui habitent sur place, et les invite à participer à la création, à l'histoire de l'oeuvre.

Mélissa Didier

Au cœur de ma pratique artistique, l’exploration des questions du rapport de l’homme à son environnement, de la  coexistence du vivant et du mort.
Ma démarche se fonde autour de la ritualisation de diverses matières et trouvailles (ossements, spécimens, essences, objets du quotidien abandonnés...) à partir desquelles je crée mes propres collections visuelles symboliques, entre autobiographie et fiction .
Ces dernières années je me suis intéressée à introduire ou faire apparaitre des entités vivantes dans mes productions. Notamment en réalisant différentes expériences autour du processus de décomposition. Elle exprime parfaitement cette idée d'évolution perpétuelle, de renouvellement, de métamorphose, de cycle qui me fascine dans le vivant.

Maureen Colomar

Issue du dessin, ma pratique artistique cherche à déconstruire ses codes, à questionner les différents statuts qu'il peut prendre et ses supports possibles : je cherche des zones d'interventions possibles entre un support classique et un support architectural, entre les outils classiques du dessin et les outils provenant de domaine numérique, mécanique. Je cherche les combinaisons possibles des différents gestes que tous ces moyens incluent.
Par ce biais je questionne la représentation et l'expérience sensible du paysage à petite, moyenne, et grande échelle.
<< Il me paraît indispensable d'être un corps résistant, laissant des traces d'actes clandestins. Je m’attarde sur « l'acte de faire », formalisant mes idées avec les moyens du bord. Je recherche par le geste artistique la forme qui offrira une solution poétique, questionnant sur notre place, notre engagement afin d'imaginer nos alternatives pour alimenter notre contestation. La posture du nomade me permet d'aborder un village monde chamboulé par les crises migratoires, de cerner la réalité administrative du mouvement humain. >>

Elsa Wefelé

Elsa Welfelé est une jeune artiste. C’est par le son, comme médium de prédilection, que son travail émerge. En effet, portant intérêt à la création sonore et l’histoire de la musique dans l’art, ainsi qu’à l’importance de la parole dans nos sociétés contemporaines, elle exploite le son sous toutes ses formes. Fictions, archives, documentaires radiophoniques, installations, sculptures ou performances sonores.
Son travail provoque la résurgence de ce qui est habituellement tu, de ce qu’on n’entend pas. Que ce soit l’indicible secret, l’insignifiant, le rendu banal du quotidien ou encore l’inaudible. Donner à entendre pour créer du lien.
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